11 mars 1989 : le jour où nous avons décidé de protéger l’atmosphère terrestre.
Nostalgique de l’atmosphère des années 80 ? Vous ne devriez pas et on vous explique pourquoi ! En effet à cette époque les usines étaient de plus en plus polluantes, l’utilisation fréquente des véhicules accélérait le réchauffement climatique et les pluies acides semblaient nous annoncer que notre monde, tel que nous le connaissions, était épuisé. C’est durant ces années “insouciantes” que les gouvernements, soutenus pas des études scientifiques faisant autorités ont commencé à prendre conscience des risques auxquels la planète était confrontée.
11 mars 1989 : la France, la Norvège et les Pays-Bas appellent au changement
La France, la Norvège et les Pays-Bas proposent aux représentants de 21 pays de créer une organisation internationale dont le but premier sera de préserver l’atmosphère terrestre. Une idée qui mettra tout le monde d’accord ? Pas du tout ! Quelques jours plus tôt, lors du sommet de Londres, les pays du tiers monde avaient clairement indiqué qu’ils n’étaient pas disposés à payer le prix d’une restructuration industrielle rendue nécessaire par la pollution produite par les nations les plus riches. Pour remédier à ce problème, le projet présenté à La Haye prévoyait que les mesures destinées à favoriser la réduction d’émissions de cO2 seraient adaptées à la puissance économique et industrielle des nations concernées.
À la table de La Haye, quelques places vides
Mais pour ce qui devait marquer le début d’une véritable “révolution verte”, seuls quelques pays industrialisés et en développement se sont présentés à la table. Les États-Unis, l’ex-Union soviétique et la Chine ne se sont pas présentés à l’événement néerlandais. Et l’Australie, le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, le Venezuela et l’Italie ont envoyé l’un des ministres concernés pour remplacer leur chef du gouvernement.
La conférence internationale sur la “protection de l’atmosphère du globe” en quelques mots
Ci-dessous les temps forts de la conférence du 11 mars 1989, à laquelle ont participé l’Allemagne, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, l’Espagne, la France, la Hongrie, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, la Jordanie, le Kenya, Malte, la Norvège , Nouvelle-Zélande, Hollande, Sénégal, Suède, Tunisie, Venezuela, Zimbabwe.
Le droit de vivre est à la base de tous les autres. Sa garantie est un devoir absolu pour les responsables de tous les Etats du monde.
Des études scientifiques faisant autorité ont mis en évidence l’existence et l’ampleur des dangers considérables tenant notamment au réchauffement de l’atmosphère et à la détérioration de la couche d’ozone.
Les conséquences de ces phénomènes paraissent, en l’état actuel des connaissances scientifiques, susceptibles de porter atteinte aux systèmes écologiques et aux intérêts les plus vitaux de l’humanité toute entière.
Compte tenu de la nature des dangers, les remèdes à y apporter relèvent non seulement du devoir fondamental de protéger l’écosystème terrestre, mais aussi du droit de l’homme à jouir dans la dignité d’un environnement mondial viable et, par conséquent, du devoir de la communauté des nations à l’égard des générations présentes et futures de tout mettre en oeuvre pour préserver la qualité de l’atmosphère.
Des mesures de régulation de soutien et d’adaptation s’imposent qui prennent en compte la participation et la contribution potentielle de pays ayant atteint des niveaux de développement différents. La plus grande partie des émissions qui affectent l’atmosphère à l’heure actuelle est due aux nations industrialisées. C’est également dans ces nations que les possibilités de changement sont les plus grandes, et ce sont elles aussi qui disposent des ressources les plus grandes pour traiter efficacement le problème.
La communauté internationale, et spécialement les nations industrialisées, ont des obligations particulières d’assistance à l’égard des pays en développement qui seraient très sévèrement affectés par des changements de l’atmosphère lors même que beaucoup d’entre eux n’en seraient que très faiblement responsables aujourd’hui.
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